Blair → Sometimes, I pretend to be normal.

Blair Charline Glaswell-Woodsburry

Je m'appelle Blair C. Glaswell-Woodsburry, j'ai 18 ans. Je suis née le 1er janvier 1993 à Bristol. Je suis célibataire et c'est très bien comme ça. Je suis étudiante en arts. J'habite au troisième étage et je vis en collocation. J'appartiens donc au groupe 1, 2, 3 allons dans les bois.. On me dit souvent que je ressemble à Kristen Stewart.

ANXIEUSE ϟ patiente ϟ CALME ϟ timide ϟ RÊVEUSE ϟ intelligente ϟ STUDIEUSE ϟ artiste ϟ ÉTOURDIE ϟ génie ϟ GEEK ϟ névrosée ϟ VIRTUOSE ϟ lunatique

Je ne suis pas douée pour raconter des histoires, alors raconter ma vie, c'est un véritable challenge pour moi. De plus, ma vie est loin d'être intéressante. Je ne suis pas une demoiselle sexy les cheveux aux vents, tout droit sorti d'un film d'action. Je suis une jeune femme qui mène une vie tranquille, du moins j'essaye, et je tente de rester discrète en toute occasion. Enfin bon, si tu insistes, il va falloir que je parle de moi, je suppose.

Mes parents se sont rencontrés cinq ans avant ma naissance et se sont mariés trois avant ma venue. L'aboutissement d'un mariage heureux, c'est moi. Si seulement j'avais su que leurs vies ne seraient plus jamais la même à ma venue, j'aurais évite de gagner la course des spermatozoïdes. Ils disent que je ne suis pas une déception, mais je doute fortement de leurs paroles. Ma mère se nomme Heather Glaswell. Elle a toujours passé sa vie à se la couler douce, jamais pressée et surtout jamais arrivée à l'âge adulte. Quant à mon père, Jamie Woodsburry, brillant avocat, il est l'exact opposé de Heather. Ils avaient respectivement vingt-deux et vingt-trois ans quand je suis née. Et j'avoue, ils n'étaient pas très matures. Enfin, surtout elle.

Quoi qu'il en soit, neuf mois après ma conception, je suis arrivée, en très bonne santé fort heureusement. Je fus prénommée Blair Charline Glaswell-Woodsburry. Comme mon nom l'indique, je suis anglaise. Je fus élevée à Bristol, charmante ville d'Angleterre. D'ailleurs, j'ai un fort accent anglais, mais il parait que c'est so cute, alors...

Mon enfance ne fut pas vraiment ce qu'on peut appeler de parfaite. Heureusement, j'étais aimée par mes parents. Mais ceux-ci s'étant mariés jeune et m'ayant eu jeune, les disputes étaient très présentes dans notre petite maison. Pourtant, je ne me rendais pas compte de ce qu'il me passait autour de moi. Quand je me concentrais sur quelque chose, je ne détachais plus mes yeux de cet objet. Je pouvais passer des heures et des heures face à un mur, dans le silence. C'était une façon de me protéger de toutes ses disputes, ne pas réagir. J'étais toujours dans mon petit monde, du coup je ne réagissais jamais lorsqu'on me parlait. Mes parents perdaient patience face à moi, ne sachant que faire face à une enfant qui ne réagissait pas, ne leur parlaient jamais, ne les regardaient jamais. Ainsi, ma mère est rapidement devenue impatiente face à moi, s'énervant très vite et ne passant plus aucun moment seule avec moi, au risque de perdre sa patience et me blesser. Cela a duré les sept premières années de ma vie. Au fond, mes parents étaient au courant de ma ''maladie'', enfin, moi j'appelle ça comme ça. Ils se rendaient compte que j'avais commencé à parler beaucoup trop tôt, que je comprenais ce qu'on me disait alors qu'en temps normal, j'aurais dû juste comprendre manger, boire, dormir. J'étais trop intelligente. C'est à l'âge de sept ans que mon père remarqua vraiment ma particularité, je n'étais pas comme les autres enfants. Avocat, il travaillait dur sur un dossier et il devait prendre la défense d'un voleur. Je lui avais piqué son dossier, l'avait lu et lui avait demandé pourquoi il défendait le méchant. J'avais alors saboté toute sa défense avec mes questions stupides, mais pourtant réalistes. Il s'était énervé, avait balancé son dossier à la poubelle, avait quitté la maison et n'était pas revenu avant deux jours. Je n'avais pas compris pourquoi il s'énervait. Quand ma mère tomba gravement malade, je ne comprenais pas ce qu'il se passait. On avait beau m'expliquer, je ne réagissais pas. Ainsi, j'observai les réactions de mes proches, ils pleuraient tout en baissant la tête. J'ai supposé qu'on appelait ça la tristesse. Et j'ai donc appris à imiter ce sentiment. Tout le monde voyait bien que je faisais semblant, mais l'intention y était. Ma mère tomba dans le coma pendant quelques semaines et puis, grâce à un traitement, elle a guéri peu à peu. Elle est encore fragile, mais elle est toujours en vie. Après cette épreuve, mes parents ont décidé de m'emmener chez le médecin. Ils savaient très bien quel diagnostic on me ferait, mais ils devaient l'entendre de vive voix. Après des multiples tests, le médecin l'annonça. J'ai un quotient intellectuel de 147, je suis donc considérée comme un génie. Selon eux, je suis atteinte du Syndrome d'Asperger. Ils pensent être sûr de ce qu'ils disent, ses médecins. Alors, certes, je sais, je ne suis pas comme les autres. Je sais que je suis ''différente''. Trop intelligente, trop détachée des gens, ayant de la peine à ressentir mes sentiments (pourtant j'en ai, ils sont juste bien cachés).

Ma famille a alors déménagé en Amérique, je n'ai jamais su pourquoi, mais je pense que c'était pour éloigner la bizarre Blair de leurs amis et familles, afin de ne pas être la honte de la ville de Bristol. Depuis mon diagnostic, ma relation avec mes parents n'a jamais été la même. Je pense qu'ils m'ont en voulus d'arriver au mauvais moment et surtout de ne pas être comme les autres enfants, à faire des bêtises, sourire pendant des heures et me câliner à eux. Mon père s'énervait contre moi, car je voulais qu'il défende que des dossiers de personnes victimes. Ma mère a arrêté son travail de photographe afin que quelqu'un reste près de moi. Elle m'en a toujours voulue de l'avoir arrêtée en pleine ascension dans sa carrière. Quoi qu'il en soit, je tiens à eux. Ils doivent bien être les seuls à qui je tiens, au du moins, à qui je me rends compte que je tiens.

Je me considère cependant comme chanceuse de pouvoir vivre la vie que je souhaite, étudier les arts, vivre en collocation avec une amie - je crois qu'on appelle ça comme ça - et ne pas avoir l'air constamment à la masse quand on me parle. Oui je sais, à l'écrit, j'ai l'air très normale. Et puis merde, je suis pas un monstre. Aujourd'hui âgée de dix-huit, j'ai appris à me faire à ce syndrome. Lorsqu'on me parle, j'essaie de me concentrer pour écouter mon interlocuteur. C'est le plus difficile. Je n'arrive pas à convaincre mon cerveau de réagir, d'écouter. J'essaye et j'y crois dur comme fer pourtant. Mais, j'ai de l'expérience et je sais très bien faire semblant. Et puis, n'allez pas croire que je n'écoute jamais, j'ai juste de la peine. Le plus dur avec le Syndrome d'Asperger, ce sont les sentiments. C'est extrêmement difficile d'avoir l'air concernée lorsqu'une amie est triste ou heureuse. J'ai des sentiments, comme tout le monde, n'allez pas croire que je suis insensible. C'est juste très dur de les montrer. Alors, je prends sur moi, je fais jouer mes talents de comédienne et j'improvise. Je sais que quand quelqu'un est triste, il faut baisser la tête et avoir l'air boudeuse. Quand il faut être heureuse, un grand sourire montrant ses belles dents blanches, ainsi qu'une posture confiante font paraitre le bonheur. Je sais très bien me débrouiller pour que les gens ne me croient pas insensible, malheureusement beaucoup ont remarqué que je me forçais parfois. Mais jamais je n'avouerais pourquoi, ils n'ont pas à savoir que je suis atteinte d'une forme d'autisme.

Et puis, je vis normalement. J'ai mes hobbies, comme tout le monde. D'accord, j'avoue, je suis légèrement geek sur les bords. Quand un ordinateur est dans mon champ de vision, c'est plus fort que moi, il faut que j'aille dessus, tester mes performances en tant qu'hackeuse. Mais ma plus grande passion reste le chant. J'ai une voix plutôt agréable qu'on m'a dit. Le chant est mon échappatoire. Je me concentre sur le rythme de la musique, je ferme les yeux et je me concentre uniquement sur la musique. Car, comme vous le savez, les personnes comme moi, avons beaucoup d'idées qui se bousculent dans notre tête, le bruit, les conversations, les respirations, enfin bref, un vrai calvaire pour être serein quelques minutes. La musique m'adoucit. Je n'ai pas besoin de me concentrer sur des respirations ou des conversations, puisque la musique cache tous ses bruits. C'est donc tout naturellement que j'ai fais partie du Glee Club de mon lycée et que je continue encore maintenant, tout en étant à l'université.

Oh, et puis j'ai des troubles obsessionnels compulsifs. Alors, ça, c'est chiant. Je vous en parle pour que vous ne soyez pas choqué de me voir aligner des piles et des piles d'objets. Quand je bois un café, j'empile les sucres posés à côté de moi, quand je suis chez moi, j'empile les boîtes de conserves. J'empile, j'empile et j'empile. C'est l'un de mes grands T.O.C qui me pourrit la vie. Et puis, j'aligne aussi les objets. Je classe par ordre du plus petit au plus grand. Je marche toujours sur les dalles deux par deux. Je ne mange jamais d'aliment vert un vendredi. Quand je suis anxieuse, c'est trois respirations puis deux expirations. Je ne porte jamais les mêmes chaussettes, ça porte malheur. Je ne sais toujours pas comment on fait un bon rire. Je suis gauchère, mais j'écris de la main droite le jeudi. Je pourrais vous tenir une liste énorme. Je suis différente, certes, mais cela ne m'empêche pas d'être appréciée par certaines personnes, bien même que je ne sache pas vraiment ce qu'est un sentiment.

Coucou, moi c'est Christelle, plus connue sous le nom de Leave. J'ai 16 ans. J'ai connu le forum grâce à mon double compte (a). Je m'y suis inscrite car j'adore le forum . Je n'oublie pas les crédits/le crédit qui sont/est (c) fuckyeahkristenstewart. Bien sûr, si je veux dire un petit mot je le dis c'est mon dernier mot Jean-Pierre.

Finish !
C'est un peu le bordel, mais j'ai bâclé j'en avais marre.

Ali > Ouais c'est clair, mais je voulais faire un personnage différent de ce qu'on voit habituellement (a)

Merci Chloé